Très chère mère,
Cela fait maintenant plus de 3 semaines que je t'ai envoyé ma première lettre!
J'espère que tu vas toujours aussi bien ! J'ai de très grandes nouvelles à t'annoncer, alors prends une chaise, assieds-toi et lis mes phrases calmement en buvant un thé. Je ne voudrais pas que mes mots te fassent perdre la tête...
Pendant ces 3 semaines, L'armée coalisée a assiégé l'empereur souillé le sommant de se rendre, il a à chaque fois refusé, se retranchant de plus en plus dans sa cité maudite... Le seigneur du Crabe en a eu marre d’attendre et nous a ordonné à moi et d’autres seigneurs de pénétrer dans l’enceinte de la cité impériale afin d’affronter l’empereur et de le destitué ! Ne t’inquiète pas mère, l’empereur était perverti par le mal, il nous fallait d’une manière ou d’une autre le purifier pour sauver l’empire !
Laissant Réno derrière moi, j’ai suivi mes compagnons d’aventure et j’ai pénétré dans l’enceinte interdite. Tout était calme, des patrouilles au loin… Parmi nous se trouvait un homme redoutable ! une sorte d’espion assassin qui partit en éclaireur et massacra la quasi totalité de la garde impériale… Cet homme appartient à un autre monde, il est froid, malsain mais tellement efficace ! Cet homme te ferait peur ! Il est de ceux que la mort n’effraie pas et qui s’en repaît…
Après avoir emprunté de longs couloirs, nous finîmes enfin par arrivé à la loge impériale où l’empereur lisait accompagné de 2 gardes… Après un court échange entre l’empereur et Kojiro sama, les armes furent dégainées et nous nous affrontâmes… Le combat n’avait pas encore commencé qu’un des 2 gardes tombait foudroyé par l’efficacité légendaire de cet assassin insaisissable. Le garde fondit sur nous et parvint à m’infliger une blessure superficielle (j’avais assez bien paré le coup aidé par un garde Ronin). Le combat commença alors vraiment… L’empereur ne fit qu’une bouchée de Kojiro sama qui fut étendu à demi conscient à même le sol. S’ensuivit une courte lutte qui nous permit de vaincre l’empereur. Je t’épargnerai les détails de sa chute, ne voulant pas choquer tes yeux si fragiles. Sache qu’au final, nous rentrâmes sains et saufs (à l’exception d’un pauvre shugenja) au campement. C’est là que les plus grandes surprise furent dévoilées ! je préfère t’épargner les détails mais sache que Kojiro Sama, profitant de la mort de l’empereur, s’est présenté pour le trône vacant depuis que tous les membres de la famille impériale ont été retrouvés mort, victimes d’accidents… J’assistai au débat où les lions et les phoenix firent parler d’eux mais au final Kojiro sama l’emporta haut la main ! La nuit tombée je pus enfin passer du temps avec Réno, le chouchoutant et lui parlant longtemps : il avait été mis à rude épreuve ces derniers jours et mon absence durant la nuit a probablement dû le paniquer ! Tu aurais dû le voir si heureux quand il me revit enfin ! J’eu du mal à le maîtriser ! Sa jie faisait plaisir à voir ! Pendant la nuit, craignant une tentative de coup d’état contre la personne de Kojiro sama, je fis des rondes avec Réno au tour de la tente de Kojiro. (Non sans avoir fait quelques chevauchées avec lui auparavant)
Seuls quelques incidents vite maîtrisés troublèrent la nuit… Encore des Lions évidemment… Lors de la séance d’intronisation de Kojiro sama, en remerciement de mes services, il me nomma seigneur et m’alloua des terres !!! Mère ? te rends tu compte ? moi, simple soldat, élevé au rang de seigneur ! Tu ne devras plus t’inquiéter dorénavant de notre avenir : il est assuré pour de longues années… D’autant que pendant la fête, la vierge de bataille, chef de clan, me fit une proposition plus qu’intéressante : elle me demande de conclure un mariage avec sa noble personne ! non content d’être nommé seigneur, me voici futur promis de la chef de clan ! Je t’avais dit mère que les surprises risquaient de te surprendre ! Crois moi, je ne souffre pas de la tête, je vais bien, tout ce que je t’ai dit est vrai ! Je dois reposer la plume : Réno a besoin de moi et il me tarde d’aller chevaucher seul avec lui dans les collines avoisinantes…
Ton dévoué fils qui t’aime plus que tout et qui ne pense plus qu’à te serrer enfin de nouveau dans ses bras.
Moto chun & Réno qui pense à toi.